mardi 21 décembre 2010

On a testé pour vous : l’épreuve du code !

Vous vous demandez ce qui peut bien se cacher derrière l’Epreuve Théorique Générale du code de la route ? Vous êtes terrorisés à la perspective d’affronter les diapos et les boîtiers de code « en vrai » ?
Ne reculant devant rien, l’équipe du Comparateur s’est introduite (bon, ok, de manière officielle cette fois) dans les locaux du Centre d’examen, et vous transmet son expérience à travers un (presque)live blogging comme on les aime !

6h45 : Je pars de chez moi, bouquin de code bien au chaud dans mon sac, en me faisant la promesse solennelle de ne pas réviser dans le tram-parce-que-ça-sert-à-rien-de-toute-façon-ça-ne-ne-fera-que-me-stresser-davantage. Je suis convoquée à 7h50  au Centre d’examens du Grand Sablon, à La Tronche, mais je prévois un peu plus large, au cas où… J’ai en poche ma carte d’identité, visa indispensable pour passer l’examen (ceux qui ont déjà le permis doivent présenter le précieux papier rose en plus de ladite carte).
J’ai repéré le trajet la veille, problème, le Centre n’a pas de n° (et elle est longue, l’avenue des Grands Sablons). Pour ceux qui viennent du centre-ville comme moi, le plus simple est de prendre la ligne B du tram, direction Gières, arrêt Grands Sablons.

7h10 : Je descends du tram.

7h10m et 30s : Je suis perdue. J’avais beau avoir imprimé le plan mappy, je ne trouve pas ce maudit centre. N tours de pâté de maison plus tard, coup de chance, des passants me renseignent. Donc, pour les pas doués de l’orientation, une fois descendu du tram, il faut prendre la rue du Décathlon, passer le rond-point, puis un fleuriste, avant de rejoindre le centre. Comptez 5 minutes à pied.

7h37 : J’arrive au Centre ! (que ceux qui veulent s’amuser calculent le temps que j’ai passé à errer dans le quartier)

7h50 : Ouverture des portes. La dizaine de candidats présents s’engouffre dans une assez vaste salle d’attente, façon années 70, couverte d’affiches pour la sécurité routière (c’est bien, ça permet de réviser un peu…comment ça, j’avais juré de ne pas réviser ?). Une machine à café et un distributeur permettent de se détendre avant l’examen. Je sécurise un siège près de la salle d’examen.

8h10 : Un moniteur de chaque auto-école compte ses troupes et vérifie sur son dossier que tous les inscrits sont présents. Il donne aussi l’ordre de passage. Nous sommes 5 dans mon groupe. 
Au total, j’estime à  une quarantaine le nombre de candidats pour cette session.

8h11 : L’inspecteur ramasse les dossiers par auto-école, et rentre dans la salle. Grand silence tendu dans la salle d’attente. Les monos vont prendre un café, les candidats non.

8h22 : Tiens, il y a au mur la photocopie d’un article de presse intitulé « Auto-écoles, les 10 arnaques à éviter ». Bon, a priori, on a déjà choisi notre auto-école au moment où on passe l’ETG ... Et pour éviter les arnaques, il y a le blog du Comparateur !

8h30 : Je craque, je sors mon livre de code pour réviser.

8h38 : Ma voisine allume son MP3.  Le brouhaha est général, ceux qui sont arrivés tôt commencent à râler un peu.

8h42 : La salle d’examen s’ouvre (nouveau silence tendu). L’inspecteur appelle les candidats par auto-école, et par ordre de passage (donné par le moniteur auparavant, on suit !).

8h52 : Je franchis enfin le seuil de la salle d’examen. Un inspecteur aimable comme une porte de prison me délivre mon boîtier de code contre vérification de ma carte d’identité. Il m’indique ma place (les places sont attribuées pas tout à fait au hasard, mais pas de manière organisée non plus : les plus petits devant, les autres selon l’inspiration du moment).

9h : Début de l’examen ! L’inspecteur nous redonne les consignes de base (on coupe les portables, on ne triche pas, on allume le boîtier, qu’est-ce qu’on fait si on fait une erreur de bouton, etc.) Le tout avec les gestes appropriés : une vocation d’hôtesse de l’air manquée ? Blague à part, les points importants à retenir :
-          Il y a toujours au moins une bonne réponse parmi celles proposées.
-          Vérifiez toujours que le N° de la question sur le boîtier correspond à celui de la question à l’écran : il peut y avoir des erreurs lorsqu’on presse le bouton « valider ».
-          Il est impossible de revenir en arrière, que ce soit pour la projection ou les réponses sur le boîtier.
-          S’il y a un souci, appelez l’examinateur, il pourra adapter la vitesse de déroulement de l’examen (mais pas revenir en arrière, cf point 3…).

9h25 : Fin de l’examen ! L’inspecteur rappelle les candidats, toujours par auto-école et par ordre de passage. Une machine lit le boîtier, transmet les résultats à l’examinateur, qui vous délivre la mention appropriée sur la fiche que lui a transmise l’auto-école. Si vous avez échoué, vous saurez le nombre de fautes que vous avez faites, mais pas quelles sont les questions auxquelles elles correspondent. Si vous avez réussi, on ne vous donne pas le nombre de vos fautes.

9h45 : J’ai mon code ! :) :) :)

Au final, je n’ai pas eu l’impression que l’ETG était très difficile par rapport aux tests que l’on peut faire en auto-école ou sur Internet, mais certains de mes voisins ont eu l’impression inverse…
Il y avait relativement peu de pièges, et beaucoup de questions à 2 choix (au lieu de 4 genre ABCD, ce qui limite les erreurs). Il m’a semblé qu’en le travaillant, c’est un examen assez facile à obtenir !
Quant au retard par rapport à l’horaire annoncé, je ne suis pas en mesure de vous dire si cela arrive souvent (je me suis seulement attiré une remarque désagréable  en posant la question). Certains candidats m’ont dit que 9h était l’heure normale de passage pour une convocation à 7h50, d’autres m’ont affirmé que certains de leurs amis étaient passés dans des délais corrects (20 minutes entre heure de la convocation et entrée dans la salle). Dans le doute, prévoyez tout de même d’arriver en avance !

Bonnes fêtes de fin d’année à tous !

2 commentaires:

  1. vraiment génial cet article !! C'est comme si on le vivait cet examen du code. AU passage votre blog est vraiment sympa et très bien fourni en articles.
    Bon courage pour la suite

    RépondreSupprimer
  2. Article sympa, j'aurai aimé l'avoir lu avant de passer le code pour connaitre le déroulement...
    Tout à fait d'accord pour "Un inspecteur aimable comme une porte de prison"...
    Sinon pour ma part l'examen je l'ai eu du deuxième coup. la première fois je me suis trop compliqué la vie et j'ai changé parfois mes réponses (a ne surtout pas faire, garder de préférence vos premières réponses sauf si vous êtes sur au final que c'est pas ça) car du coup je l'ai raté à 6 fautes.
    le deuxième passage, question extra simple presque aucune hésitation à peine l'examen finis j'étais sur de l'avoir,...
    comme quoi ça dépend de la série, il y en a des plus simple que d'autres...

    RépondreSupprimer